Comment les exploitants de supermarchés perçoivent-ils 2025 ? Qu'est-ce qui les rend heureux dans leur travail ? À quelles difficultés sont-ils confrontés ? Quelles sont leurs ambitions ? ... Dans cette série, nous essayons de répondre à toutes ces questions. Témoignage de Valérie Vierendeels et son mari, d'Intermarché Jodoigne.
Valérie Vierendeels et son mari François Hammond ont connu une année 2024 exceptionnelle : ils ont en effet repris le magasin de Jodoigne autrefois exploité par Mestdagh sous enseigne Carrefour Market, et ils n’ont pas attendu pour le transformer de fond en comble et l’aligner au dernier concept commercial Intermarché.
“L’année a été pour nous bien remplie ! Nous avons repris et remis au goût du jour ce magasin de 1.950 m2. Après avoir transformé l’intérieur, nous avons à présent rénové aussi la façade.” Comme pour fêter la fin du chantier, celle-ci arbore au moment de l’interview un éclairage de Noël. Mais il n’y a pas que le décor qui a changé. “L’année a aussi été riche en apprentissage, puisque nos équipes ont dû s’adapter aux nouveaux concepts d’Intermarché qui leur étaient inconnus, ce qu’elles ont parfaitement réussi. Nos collaborateurs nous ont suivis : main dans la main, nous avons vraiment formé une équipe unie.” Pourquoi avoir aussitôt entrepris la mise au concept ? “C’est vraiment dans les trois premières années qu’il faut le faire”, répond-elle. “Les résultats que nous enregistrons à Jodoigne le prouvent. Nous sommes dans les clous du plan financier soumis à la banque pour financer ce gros investissement, et même au-delà : le chiffre d’affaires dépasse nos prévisions. J’avoue que cette année a été une vraie réussite pour nous, même si elle n’a pas été de tout repos !”
“L’autre satisfaction que j’éprouve, c’est de voir que cette réussite-là se confirme chez les autres adhérents Intermarché”, ajoute Valérie. “La dynamique commerciale du groupement renforce énormément l’attrait d’Intermarché pour les candidats entrepreneurs. Le recrutement et la formation de nouveaux adhérents est précisément la dimension à laquelle je consacre mon tiers-temps. Notre travail et notre essor convainquent de plus en plus de candidats entrepreneurs. Et ils viennent précisément et délibérément pour la spécificité de notre modèle : dans nos points de vente et la prise de décisions par le collectif au niveau de l’enseigne en Belgique , ce que nous appelons le tiers-temps.”
Quels projets pour 2025 ? “Ce n’est pas un secret : nous aimerions développer un pôle d’atelier cuisine qui propose des plats ‘faits maison’”, dit-elle. “Aujourd’hui, nous proposons des sandwiches, des salades, des wraps, des pizzas, des crêpes cuites sur place, ou encore les recettes de notre bar à soupes fraîches, qui rencontre un succès énorme. Pour 2025, l’objectif est bien le développement de ce pôle traiteur et cuisine, il demande toutefois des compétences spécifiques et de la formation. Cela vaut d’ailleurs pour tous les domaines : nous allons continuer à nous former dans les différents métiers. En 2025, nous allons également élargir notre assortiment de produits locaux, démarche que nous avons déjà initiée, notamment avec les fermes avoisinantes”, conclut Valérie.
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