Depuis février dernier, Lionel Herlin est l’heureux repreneur du Delhaize de Falisolle. Un défi que cet entrepreneur autodidacte de 44 ans rêvait de relever. Aujourd’hui, c’est un gérant plus passionné et enthousiaste que jamais que nous avons rencontré.
Lionel Herlin a deux grandes passions : l’entrepreneuriat et le secteur alimentaire. Des intérêts marqués qu’il a développés dès l’enfance en suivant son père et son grand-père : « J'ai grandi dans les boucheries et les supermarchés. En les suivant alors qu’ils travaillaient dans l’alimentaire, j'ai toujours trouvé qu’ils faisaient un métier passionnant, composé de tellement de facettes différentes. De plus, j’ai toujours été fortement attiré par la nourriture, et notamment la viande. Bien manger fait partie des choses que je préfère dans la vie. »
Très rapidement il se lance en tant qu’entrepreneur dans différents secteurs : « J’ai fait carrière dans l’immobilier durant plus de 20 ans. Mais j’ai également géré plusieurs entreprises en tant que courtier en crédits et en agences bancaires. J’ai également été actif dans le secteur de l’automobile. Bref, j’ai eu l’occasion d’entreprendre dans des domaines variés. »
Une opportunité immanquable
Mais tout en menant ses nombreux projets, Lionel n’a jamais oublié sa passion pour le secteur alimentaire et il a toujours gardé à l’esprit le projet de reprendre un supermarché. « Cela fait quatre ans que je multiplie les contacts avec l’idée de reprendre un magasin ou d’en construire un nouveau. J’ai fait face à plusieurs projets qui n’ont pas abouti ou qui m’ont été refusés, mais j’ai persévéré. Et puis, il y a eu cette opportunité du Delhaize de Falisolle sur laquelle je me suis positionné. Je n’étais pas seul sur le coup mais c’est mon offre qui a été retenue. Et me voilà à la tête de ce magasin depuis le 15 février de cette année. »
Un nouveau défi donc, mais qui le passionne autant qu’il l’espérait : « Sincèrement, j’aime tout dans mon métier (sourire). C’est un challenge au quotidien. Aucun jour n’est pareil à un autre. Un magasin comme celui-ci, c’est de la haute horlogerie. Chaque paramètre est important pour qu’il soit viable. En tant que gestionnaire, on est celui qui doit veiller à ce que tout fonctionne : l’humain, les stocks, les clients … Vous devez être une boule à facettes et un caméléon en même temps, capable de s’adapter à toutes les situations à chaque instant. »
Et parmi les défis qui lui plaisent le plus, ce sont les rapports avec son équipe : « Pour moi, le plus gros challenge, c'est l'humain. Parce qu’ici, j’arrive en reprenant une équipe existante d’une soixantaine de personnes que je ne connais pas. »
Il faut donc instaurer un climat de confiance et développer avec chacun une relation basée sur le professionnalisme, le respect et la loyauté, trois valeurs très importantes à ses yeux.
« Je suis présent au magasin du matin au soir et ma porte est toujours ouverte pour mes employés. Lorsqu’ils viennent pour me parler, je leur dis qu’ils peuvent s’asseoir et j’échange avec eux avec plaisir. Quel que soit le sujet, professionnel ou personnel, il faut être à l’écoute. Parce que sans eux, ce magasin ne tourne pas. Et à ce niveau, j’estime avoir énormément de chance, car j’ai une équipe très compétente et cela me rend très fier. »
L’ambiance de l’épicerie du coin
S’il y a bien un terme qui revient régulièrement dans le discours de notre interlocuteur, c’est le mot « proximité ». Pour lui, elle est essentielle pour que le client qui vient y faire ses courses se sente bien et revienne. « C’est quelque chose que je suis vraiment en train d’instaurer. Nous sommes un grand magasin, mais je veux que nos clients ressentent cette ambiance familiale et chaleureuse lorsqu’ils viennent. Je pars du principe que faire ses courses est un moment de plaisir. C’est encore plus le cas lorsque l’équipe du magasin vous reconnaît et vous salue. Vous vous sentez alors un peu comme chez vous. »
Autre point important, l’assortiment. Lionel propose de la viande et d’autres produits de producteurs situés à proximité de son magasin. Outre l’ancrage local, c’est la garantie de la qualité des produits qui fait, selon lui, la différence : « La qualité, c’est primordial. Mais il faut également que les clients trouvent tout ce dont ils ont besoin. Avec 20 000 références disponibles en magasin, je pense qu’on est le seul retailer en Belgique à offrir à notre clientèle une aussi large gamme de produits aussi bien locaux que de l’étranger, un fameux panel de bières, un rayon vins de grande qualité, et encore bien d’autres choses. »
Enfin, il y a l’accessibilité. Là encore, offrir aux clients un assortiment à des prix abordables est pour lui une nécessité : « On a notamment les 1000 « P’tits Lions » qui sont des prix cassés sur 1000 produits différents, la « Carte Plus » qui permet de recevoir de belles réductions sur de nombreux articles et de très nombreuses promotions qui permettent de faire des économies qui sont, pour le client, vraiment importantes. »
S’entourer, c’est la clé
En tant qu’entrepreneur, Lionel Herlin sait combien il est important d’être entouré de personnes compétentes. Il a d’excellents contacts avec son franchiseur, à qui il n’hésite pas à poser des questions. « Ce n'est pas une honte de demander de l'aide. C’est même l'avantage d'être affilié : avoir le support du franchiseur qui a l’expérience de certains problèmes que l’on n’a pas soi-même. »
C’est aussi pour cette raison qu’il est devenu membre Aplsia : « Aplsia permet d’obtenir des informations qui sont pertinentes sur le secteur, car elles viennent de personnes qui sont dans le même métier. Ce partage d’expérience est à la fois enrichissant et extrêmement précieux pour un indépendant comme moi. »